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Les amidonniers de plus en plus intéressés par la valorisation de la protéine

Illustration de la recherche permanente de l’amidonnerie à donner de la valeur aux composants des céréales (blé et maïs) et des pommes de terre, ce secteur est de plus en plus intéressé par la valorisation de la protéine pour l’alimentation humaine.

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Cela, selon l’assemblée générale de l’Usipa, l’Union des syndicats des industries des produits amylacés. Cette assemblée générale s’est tenue le 21 septembre.

Extraire le maximum de produits nobles, et donner une valeur à tout sous-produit, telle est l’activité de l’amidonnerie. Dans le contexte de croissance de 7 % par an du marché mondial de la protéine végétale pour l’alimentation humaine, la protéine prend de plus en plus d’importance, a indiqué Christophe Rupp-Dahlem, directeur des affaires publiques chez Roquette, le premier amidonnier français.

« La fraction protéique que nous extrayons du blé représente plus de 30 % du prix d’achat du blé. Sans cette composante il n’y aurait pas d’amidonnerie viable », a expliqué Yves Bélégaud, président de l’Usipa.

La protéine est tellement recherchée pour l’alimentation humaine que le secteur des oléagineux se demande lui-même si la sélection variétale du colza, qui a jusque là réussi à porter la teneur en huile des graines de 40 à 45 %, ne ferait pas mieux maintenant de chercher à augmenter la teneur du colza en protéine, a fait remarquer Yves Delaine, directeur général délégué du groupe Avril.

L’amidonnerie française sollicite 375 000 ha de blé, 230 000 ha de maïs, 20 000 ha de pommes de terre et 18 000 ha de pois. Elle fait ainsi vivre plus de 15 000 exploitations de grandes cultures.

Marc Nicolle (Agra Presse)

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