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Le cri d’alarme des Guarani-Kaiowa

Deux représentants des Guarani-Kaiowa d’Amazonie sont venus à Paris lancer un cri d’alarme face à la déforestation et à la décimation de leur peuple en accusant la production d’éthanol et de soja au Brésil.

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« Dans le Mato Grosso do Sul, le soja et l’éthanol que vous consommez sont mélangés au sang guarani-kaiowa », prévient la porte-parole des indiens autochtones Valdelice Veron.

Les deux représentants des Guarani-Kaiowa ont participé le 21 juillet à un « sommet des consciences », organisé par la France en marge des négociations en vue d’un accord universel pour freiner le changement climatique.

« Nous mourons à petit feu », a expliqué Vilharva-Caceres. Sur le banc des accusés, les cultures extensives de soja transgénique, encouragée par une demande chinoise massive, et les grandes multinationales productrices d’agrocarburants issus de la canne à sucre, « dont l’activité aggrave les conflits fonciers », souligne l’ONG Planète Amazone. « Assassinats, accaparement de terres, sous-alimentation, problèmes de santé, accidents du travail et salaires impayés sont le quotidien du peuple Guarani-Kaiowa », poursuit l’ONG.

A Paris, les deux représentants ont été reçus le 20 juillet au palais présidentiel de l’Elysée par Nicolas Hulot, envoyé spécial de François Hollande pour la protection de la planète. Ils sont aussi allés défendre leur cause devant l’Assemblée nationale.

Jean-Christophe DETAILLE (AGRA Presse)

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