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Le budget de la Pac 2013 provoque des remous

Au niveau du Parlement européen, le budget qui sera alloué sur la Politique agricole commune en 2013 fait débat. Evidemment, en même temps que ce budget, c’est la Pac 2013 elle-même qui est en questions, multiples.

La Pac, c’est le premier budget européen, soit plus de 50 milliards d’euros en jeu chaque année. De fait, c’est souvent lors des discussions sur sa destination que les députés européens débattent, et en particulier pour cette année 2013 qui s’annonce, puisque ce sera une nouvelle ère pour la Pac.

On retrouve dans ces discussions parlementaires aussi bien des idéologies différentes par rapport à l’attribution de ce budget (plus ou moins de verdissement, que les agriculteurs restent seuls bénéficiaires ou ouverture de ce budget à d’autres catégories, la classique opposition nord-sud sur les types d’agriculture concernés…) que des confrontations plus politiques (droite face à gauche et autres), ces dernières étant exacerbées en périodes électorales : or la France en ce moment, puis l’Allemagne en automne sont en campagne électorale.

Si pas d’accord : budget reconduit

De fait, il devient difficile de déchiffrer ce que veulent les uns et les autres, et surtout ce qui motive les demandes : politique intérieure ou réel intérêt européen ? Une sorte de cacophonie qui pourrait aboutir à une absence d’accord sur ce budget si important. Auquel cas, les agricutleurs ne seraient pas forcément perdants, puisque le budget 2012 serait reconduit à l’identique, plus l’inflation. Cela reviendrait, en fait, à reporter le véritable débat d’un an, dans un contexte politique européen plus stable, une fois les élections de ses deux pays leaders passées.

En même temps, un tel report comporte aussi des dangers : qui sait si la crise financière, ou d’autres événements qui se dérouleront d’ici là, ne donneront pas envie de réviser la Pac encore plus en profondeur qu’elle ne doit l’être aujourd’hui ?

Beaucoup de questions, on attend les réponses. En termes de calendrier, il semble désormais peu probable qu’un accord soit trouvé avant la fin de la présidence danoise (30 juin), en revanche tout reste possible sous la présidence chypriote (du 1er juillet au 31 décembre 2012). Quelque part, pour les agriculteurs français, mieux vaut la présidence d’un pays du sud de l’Europe…

1 Commentaire(s)

  1. nous sommes trop dependant du monde politique qui ne repond qu’a la seule logique electorale.

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