cover blank wikiagri

La CGB table sur une baisse des surfaces betteravières de 5 pour 100 l’an prochain

La Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) table sur une baisse des surfaces betteravières de 5 % en 2015, dans la perspective d’un excédent nourri par une grosse récolte cette année.

–stop–

« La France est toujours très vigilante sur les surfaces betteravières, explique Alain Jeanroy, directeur général de la CGB. Après deux campagnes sans report, 200 à 300 000 tonnes de sucre lui restent en excédent. Une baisse de 5 % des surfaces est nécessaire, ce qui est moins par rapport à l’Allemagne. »

Chez Tereos, on annonce « un bon 5 % de réduction à venir des quantités hors quotas », qui représentent environ la moitié des volumes du groupe sucrier. Ses surfaces diminueraient globalement de 5 %, d’après les calculs de la CGB. « La récolte betteravière s’achemine vers un record », indique Tereos, qui anticipe une campagne étalée sur 115 jours en moyenne.

Chez Saint Louis Sucre, on évoque « une probable baisse d’environ 5 % » de la sole, là où la CGB retient plutôt -10 %. « Des rendements très élevés, prévus au départ, nous conduisaient à une réduction possible des surfaces de 10 % l’an prochain, précise Thierry Desesquelles, directeur betteravier du groupe. Mais ils semblent plafonner : au lieu de 15 tonnes de sucre à l’hectare, on passe à 14,5/14,6. » Saint Louis Sucre estime à 120 jours la durée de campagne en cours.

Contacté, Cristal Union a dit ne « pas souhaiter communiquer sur le sujet ». La CGB évoque, pour ce groupe, l’« idée de maintenir » les surfaces, lesquelles « correspondent aux débouchés ».

Jean-Christophe DETAILLE (AGRA Presse)

1 Commentaire(s)

  1. Les sucriers ont pour les 3 grands un plan de développement des surfaces d’ici 2017 et la fin des quotas… Premier vent contraire, il faut baisser! Je m’en souviendrai dans une année euphorique, leur vision est d’une année , pas plus! et il faudrait nous engager par notre participation an parts sociales pour 10 ou 15 ans? Si ils y croient, on continue à produire, 2017 c’est demain, on inonde le marché et on fait de la place… Mais d’ici là il reste le prix minimum garanti à nous payer. après 2017, la variable d’ajustement ne sera pas la surface mais le prix payé au planteur. Ce qui changera tout: on fera tourner l’usine à fond, au risque de ne pas rémunérer le planteur…
    merci qui? merci Bruxelles et la fin des quotas, qui ne coûte pas au contribuable et qui permet de sucrer européen…

Il n'y a pas de commentaires pour le moment. Soyez le premier à participer !

Article Précédent
Article Suivant