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Densité de semis des céréales, tenir compte des faibles PMG

Avec les PMG (poids mille grains) en baisse, il est nécessaire d’être vigilant lors de la préparation des implantations, au moment du calcul de la dose de semis.

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Dans de nombreuses régions du nord France, la fin de cycle et le remplissage du grain ont été fortement impactés par les conditions climatiques. Les poids de mille grains (PMG) enregistrent ainsi une baisse de près de 15 % à 20 % que nous avons pu mesurer lors de la préparation des semis (tableau 1). Pour quelques variétés, la baisse peut atteindre 25 %, voire plus.

Les tests ont montré que la faculté germinative de ces semences est bonne, ce qui ne justifie pas de majorer les densités de semis.

Tableau 1 : PMG mesurés en 2015 et 2016 (g)


Il convient donc d’être très attentif lors de la préparation des semis. Tenir compte du PMG indiqué sur les sacs de semences ou mesurer celles des semences conservées pour les semis.

Pour un objectif de 250 grains/m2, un écart de 10 g de PMG peut conduire à réduire de 25 kg/ha vos doses de semences (tableau 2). Rappelons que dans la région, et dans la période de semis optimale entre fin octobre et 10 novembre, les objectif de densités de semis sont assez comparables entre espèces blé, orge et triticale, compris entre 200 et 250 grains par m², et ceci quelle que soit la variété.

Tableau 2 : doses de semis (kg/ha) en fonction du poids de mille grains

 

Sabine Battegay, Eric Masson, Michel Moquet, Benjamin Pointereau (Arvalis – Institut du végétal)

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